Dessine-moi un mouton…

Heu… Il se passe un truc, j’ai raté un épisode ? Chez moi toute la journée entre la chambre, le jardin et le salon, me voilà incapable de produire le moindre paragraphe ? Arrête de te plaindre, me susurre un reste de motivation bien planqué, t’as un jardin, au moins, et il fait beau ! (Jusqu’ici tout va bien.)

On en regretterait presque cette vie trépidante, celle d’avant. Déplier tant bien que mal l’écran de son portable dans le métro, courir en permanence après le temps, se satisfaire des petites victoires du quotidien, lorsqu’enfin on se trouve une place assise pour expédier cette scène récalcitrante.

Et là, le vide intersidéral.

Mais quel est donc ce huitième passager qui nous confine tous ? Et où vais-je trouver de nouvelles anecdotes pour Vis ma vie d’auteur ?

Bon, ne nous morfondons pas, le dernier récit parle d’éclipses et de communications dans le temps, rien à voir de près ou de loin avec une épidémie. Ouf ! Celui en cours traite d’intelligence artificielle… Ça peut tenir la route ? Tant que je ne raconte pas trop de bêtises, un espoir timide subsiste… Je vois ce roman de plus en plus comme un croisement entre les films Zoé et Nikita. Et puis, il y a la refonte de La Voyageuse d’Ayanar qui me titille. Là, au moins, l’histoire se déroule sur un autre monde, je peux raconter ce que je veux !

Le jardin, moins propice à écrire que les transports en commun et le trépidant métro boulot dodo ? Il faut s’habituer, c’est sûr, mais je crois bien que les affaires reprennent.

En attendant, prenez soin de vous !