Tous mes vœux pour 2025 !
D’usage, je ne fais pas de rétrospective ou de bilan sur l’année précédente, ni ne définis d’objectifs pour l’année à venir.
Une fois n’est pas coutume, je vais tout de même me prêter à l’exercice. Avec un peu plus de recul au fil du temps, cela semble moins « risqué », et maintenant, je pense voir tout cela plus à la manière de caractéristiques de mon parcours. Il faut l’avouer, pour 90% du temps, on ne maîtrise que bien peu de choses !
Revenons sur 2024…
Après environ un an et demi (un peu plus de deux ans, en fait !) d’autoédition pour Convergence (et un peu de partenariat en maison d’édition avec Gephyre pour Harmonie), j’ai décidé de lever le pied sur les salons. Une raison simple : cela demande beaucoup d’investissement (en temps et en argent), pour des résultats relativement aléatoires… Pourtant, j’adore aller en salon. La visite d’une lectrice ou d’un lecteur peut suffire à illuminer une journée. Alors je me suis restreint à Imajn’ère, étant gracieusement invité par Gephyre Éditions, et j’ai participé au marché de Noël de l’école allemande iDSP à Saint-Cloud à la fin de l’année.
Surtout, je ne souhaitais plus surveiller les ventes comme le lait sur le feu et me demander si l’investissement engagé sur Convergence (les frais fixes, imprimeur, illustrateur, correcteur etc.) allaient être enfin couverts en totalité.
La réalité, c’est que je n’en suis pas si loin, et que les chiffres en tant qu’autoédité n’ont pas à rougir par rapport à ce que j’ai connu avec mes précédents éditeurs, non diffusés en librairies. Ce serait à refaire, il y aurait probablement eu des choix différents (mieux réfléchir et préparer le lancement, faire attention au poids du livre, trouver un calendrier moins tendu avec l’imprimeur – ce qui m’a occasionné des tracas – ce genre de choses…), mais cela, je pense que c’est pareil pour la plupart d’entre nous !
Surtout, je souhaitais me dégager du temps juste pour moi. Écrire et travailler mes projets, à mon rythme et à mes envies. Cela a plus que payé : j’ai fini d’écrire Le Pas du Diable (roman jeunesse, fantastique avec 4 ados qui voyagent dans le temps), somme toute à un rythme relativement rapide par rapport à mes précédents textes, et la première passe de révisions / corrections m’a semblé (anormalement ?) rapide elle aussi. Est-ce un bienfait de la bonne préparation de la formation scénario ? L’avenir nous le dira !
Donc une année bénéfique sur le plan de l’écriture !
Et 2025, alors ?
Je me dois de parler de notre fiction audio Pont des Arts, car il y a un rapport. L’an dernier nous avons organisé la journée de tournage (de supers souvenirs, une organisation de malades et beaucoup d’énergie – merci encore Ingrid !) Il restait quelques personnalités à convaincre de tourner pour nous leurs propres rôles. Je crois que si nous avions parlé de cela avec des producteurs, ils nous auraient probablement ri au nez.
Ce que j’ai appris de cette expérience (car nos invités ont tous répondu présent), c’est que c’est possible. Qu’on peut bouger les lignes. Et quand nous avons expliqué aux gens que le projet restait bénévole (à ce stade pour plein de raisons…) tout le monde nous a répondu : « OK on fonce, on embarque dans l’aventure, on vous fait confiance ».
En 2025 je souhaite appliquer la même énergie sur mes autres projets. Pour le Pas du Diable, je me suis mis en quête en fin d’année dernière de trouver une ou plusieurs lectrices malentendantes, dont si possible une ado, afin de vérifier les points sensibles de mon héroïne Jessica (qui est donc malentendante). Autrement dit une perle rare ! J’ai contacté plein d’assos, sans succès au début. Puis sur le Forum des Auteurs (Discord des scénaristes Hadrien et Mathieu), on m’a conseillé de voir du côté de Toulouse, où les assos seraient actives. Ce conseil a payé, et j’ai pu rentrer en contact avec deux lectrices, qui doivent être en train de lire le roman… J’ai également approché une maison d’édition, qui j’espère appréciera cette démarche préparatoire, si le texte leur suscite de l’intérêt.
Comme il s’agit d’une série, je n’attends pas. Le tome 2 est déjà enclenché, et de la même manière que pour Pont des Arts, je suis rentré en contact avec une guide conférencière (j’ai rendez-vous prochainement avec elle), afin de lister les points à éclaircir sur les détails historiques, et avoir son avis sur certaines spéculations pour mon récit (le tome 2, Le Château Rouge, se passe à Heidelberg au 18ème siècle).
L’écriture a déjà bien avancé, je m’efforce de capitaliser sur cette bonne dynamique !
En 2025, finir ce tome 2 semble plus que réalisable, et je commence à bien connaître mes héros de papier (même jusqu’à disséminer de petits marqueurs pour le tome 3 !)
J’espère également retourner un peu plus en salon, le contact avec les lectrices et les lecteurs me manque. On croise les doigts, des réponses devraient venir d’ici fin janvier ?