Voici mon retour sur cet événement de l’imaginaire fort sympathique, Les Aventuriales, un jeune salon qui tenait sa deuxième édition à Ménétrol, en Auvergne à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand.
Ce fut un week-end riche en émotions, fort de rencontres et de moments privilégiés. Tout d’abord, j’ai eu le plaisir de recevoir de la part de mon éditeur les tout premiers exemplaires brochés de La Voie du désert (premier tome de La Voyageuse d’Ayanar.) À deux jours du départ, cela donnait le ton : cette fois, j’allais pour de bon à un événement en tant qu’auteur !
Je ne peux pas parler des Aventuriales sans en évoquer l’organisation : la prévenance et la gentillesse des membres de l’association Gandahar, mais aussi celle de l’équipe des bénévoles sur le pont durant ces deux jours, aussi efficaces que souriants ! Un immense merci à eux !
J’ai eu le plaisir de revoir des amis de plume, et celui de rencontrer les lecteurs de nos mondes imaginaires au détour des allées, et, parfois même, devant ma table. À quelque temps de l’événement, être invité à participer à une table ronde était pour moi une surprise de taille. La tente fut pleine d’un public respectueux et averti, venu écouter nos échanges avec mes collègues auteurs ; Lou Jan, Stéphane Desienne, Jean Rébillat, et notre intervenante enthousiaste Dominique Lémuri.
Je ne suis que bien peu de chose. C’est très difficile de bien raconter une histoire, encore plus d’en écrire une et d’en faire un roman. J’avais un bon quatre heures de route devant moi pour rentrer dimanche soir. Cela n’avait pas d’importance, il y avait la musique, et mon cœur était léger.
Une question me reste néanmoins en tête : quand et comment pour la prochaine édition des Aventuriales ?