Voilier solaire

Voici de nouveaux croquis représentant un des voiliers solaires de la guilde d’Aéra :

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Institution d’élite, la guilde d’Aéra contrôle les quelques navires volants qui assurent les liaisons commerciales entre les trois cités de la Ligue d’Antelonya. Ils sont susceptibles de relier les villes entre elles en quelques heures, contre plusieurs semaines de voyage pour les caravaniers. Leur technologie, controversée, ferait partie de l’héritage du peuple des étoiles…

Dernière ligne droite !

J’arrive au troisième acte d’Harmonie, et vers la fin du premier jet de ce roman ! Cette version du manuscrit devrait approcher finalement les 300 000 signes espaces comprises.

J’ai hâte de relier tous les fils et que mes protagonistes, Sandro, Rachel et Paula, se retrouvent !

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Challenge premier jet

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Voici pourquoi vous ne devriez pas suivre Harmonie sur le challenge premier jet :

Car il s’agit d’une romance

Faire de l’histoire d’amour le thème central du roman ? C’est un truc de fille, les romances ! Tout le monde sait bien que les histoires d’amour, ce n’est pas comme dans les films ou dans les livres, cela ne passe jamais comme ça en vrai. En plus, si l’un des personnages est imaginaire… Comment bâtir une intrigue là-dessus ?

Parce que ça parle de musique.

Et que l’auteur s’appuie en partie sur ses propres expériences. Les joies, mais aussi les échecs qu’il a pu ressentir dans la pratique de la musique. Quel intérêt de retranscrire cela dans une fiction ?

Parce que ce n’est pas vraiment fantastique.

Il faut interpréter ce qui est fantastique de ce qui ne l’est pas. Bon. L’auteur ne pouvait-il pas définir un genre bien précis pour son roman ?

Car vous allez y trouver plein de bons sentiments et d’idéaux.

Et des délinquants avec un bon fond. Une prostituée qui refuse de revoir son client, par peur d’éprouver des sentiments pour lui. Une tatoueuse endurcie au grand cœur. Un diplomate divorcé qui, prenant sur le fait des cambrioleurs dans sa propriété, accepte de leur venir en aide. Un héros qui ne comprend qu’à la fin qui l’aime depuis le début… Allons !

Malgré tout cela vous souhaitez en savoir plus ? Rendez-vous sur le challenge premier jet de Cocyclics !

 

Inspirations

Autant de musiciens que de musiques différentes sont susceptibles de m’influencer au quotidien. La musique fait partie intégrante de ma vie de tous les jours.

Ces deux artistes occupent une place particulière dans mon cœur :

Brad Mehldau, dont l’approche musicale a changé à tout jamais mon rapport avec la musique, m’a inspiré la création du personnage de Sandro. Il n’y a aucun rapport voulu entre les deux (hormis la musique et leur sensibilité vis-à-vis de celle-ci).

Brad Mehldau

Hilary Hahn, dont l’interprétation de The lark ascending de Vaughan Williams m’a inspiré la rencontre musicale entre Sandro et Rachel (là aussi aucun rapport hormis la partition).

Hilary Hahn

Réécriture !

Ça y est, après un gros travail à s’efforcer d’isoler les conflits, qui constitue la matière de départ indispensable de l’histoire, mieux cerner les enjeux (afin de mieux clarifier où elle va aller cette histoire), j’ai enfin réécrit les deux premiers chapitres, qui ont d’ailleurs pris de l’embonpoint. Ce n’est « que » 65 000 signes espaces comprises environ, pourtant, je l’espère, le plus dur est peut-être derrière moi dans ce travail de recentrage.

Au final, ces chapitres ne sont pas tellement différents dans la trame des versions initiales. Je veille à conserver le même squelette, je n’ai aucune envie de le faire exploser à la dynamite pour recréer de nouveaux problèmes un peu partout, par contre, avec un peu plus de recul et de maturité, j’espère que les héros seront à la fois plus « clairs » pour le lecteur, plus crédibles, et plus attachants.
Moins de passivité ressentie dans la mesure où chacun essaie d’échapper à son quotidien à sa façon, et un meilleur cap pour augurer la suite en présentant leurs aspirations, c’est là où il faut être à la fois sans équivoque et subtil, illustrer leurs sentiments, sans trop les expliquer… On verra !

C’est pourtant simple, non ? L’histoire devrait se résumer à cela : deux adolescents en quête de leurs origines vont être amenés malgré eux à découvrir celles de l’humanité… Vaste programme !

À bientôt pour la suite !

 

Plan d’attaque !

Le coup d’envoi des révisions de La Voyageuse d’Ayanar !

J’ai décidé de remettre à plat le plus possible le synopsis de l’histoire, avec l’aide d’Anatomy of Story de John Truby, et Écriture de scénarios de Jean-Marie Roth. Plus on sait où veut aller, plus on arrive à identifier les outils et les leviers de son récit, mieux c’est.

Une gymnastique intellectuelle difficile, qui oblige à extraire la quintessence des idées, thèmes et symboles de son histoire (zut, je ne pensais pas en avoir casé autant !) Pour l’instant, c’est encore le bazar, mais voici ce que ça donne !

Écrits de l'imaginaire – Stéphane Pavanelli